Mon histoire, mes expériences

Je m’appelle Priscilla, j’ai 35 ans et je suis digital nomad entre la France, la Thaïlande et la Birmanie (et ailleurs :p).

Après avoir travaillé 6 ans en tant que chargée de marketing, communication et événementiel en sédentaire pour différentes entreprises en France (banque, grande distribution, presse et domaine sportif), j’ai créé mon entreprise fin 2017 pour exercer mon activité d’agence marketing et communication, en tant que Digital Nomad.

Cela m’a permit de quitter le salariat pour vivre librement et travailler d’où je veux, quand je veux, partout dans le monde.

Je propose donc depuis près de 7 ans mes services en marketing comme le community management, la création de sites internet, la rédaction web et la création de supports de communication, à des petites et moyennes entreprises.

Aujourd’hui, je vis de mes revenus en ligne et j’ai pu embaucher 2 personnes ! C’est pourquoi je souhaite partager mon expérience à tous ceux qui rêvent ou souhaitent franchir le cap pour devenir Digital Nomad ou tout simplement créer leur entreprise.

En juin 2012, j’ai obtenu mon Master en Management spécialité Marketing à l’IAE de Caen avec une moyenne de 15,40.

Après près d’un an en tant que chargée de communication et événementiel interne chez Système U Nord-Ouest, j’ai été contacté par le Crédit Agricole Normandie pour occuper un poste similaire, que j’ai occupé avec plaisir pendant un an. Malheureusement, à la fin de mon contrat, ils m’ont proposé un poste permanent qui ne me plaisait pas et ne correspondait pas à ce que j’aimais faire : la communication et l’événementiel.

Après quelques mois dans une agence bancaire, j’ai décidé de suivre une autre voie et de poursuivre une formation en CAP Esthétique-Cosmétique, financée par l’OPCA. Durant neuf mois, j’ai appris le métier d’esthéticienne et de conseillère en parfumerie, une expérience que j’ai beaucoup appréciée et qui m’a permis de travailler en tant que salariée et freelance pendant quelques mois.

Une fois des économies effectuées grâce à cette activité et après un voyage de 15 jours en Thaïlande, j’ai décidé de partir en tour du monde !

Eh oui, pas de contrat de travail en cours (puisque je pratiquais en freelance), pas de chéri, bref pas d’attache, c’était LE moment pour réaliser MON rêve de toujours : partir en tour du monde !

Je travaille donc comme une acharnée pendant 4 mois et je prépare mon tour de monde en même temps (mon côté « organisation » était le bienvenu 🙂 ).

Janvier 2016, c’est le grand départ. Direction l’Asie du sud-est, avec un premier stop à Bangkok pour 2 jours afin de rejoindre la Birmanie ! Et c’est là que mon « tour du monde » a commencé. Je mets tour du monde entre guillemets puisque quelque chose a chamboulé mon programme 🙂 En effet, je suis tombée amoureuse d’un beau birman en Thaïlande. ^^ Mon tour du monde est donc devenu un tour d’Asie du sud-est pour le voir le plus souvent possible. Le reste du monde attendra 😉 J’ai donc pu découvrir en plus de la Thaïlande et de la Birmanie, les merveilleux pays que sont la Malaisie, la Laos, le Cambodge, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie.

Après ce beau voyage de 8 mois, il était temps de rentrer en France pour travailler et économiser de nouveau.

La distance fût quelque chose de très dur à gérer pour notre couple. J’ai donc décidé de repartir à la fin de mon CDD pour aller vivre en Thaïlande.

Le 28 décembre 2016, c’est reparti ! Nouveau départ, très chargé cette fois pour m’y installer à plus ou moins long terme.

C’est là que je commence à réfléchir sérieusement aux idées de business que j’avais envie d’ouvrir en Thaïlande. Après avoir rencontré plusieurs français sur place et des avocats, je décide de reporter, voire annuler ce projet compte tenu de la législation locale. Je profite donc pour le moment en réfléchissant à quelques pistes comme effectuer les saisons en France, aller en Australie, ouvrir tout de même mon business ou chercher un travail sur place, avec les conditions que cela implique…

Les économies diminuent de nouveau, je suis contrainte de rentrer en France quelques mois pour travailler. Là encore, la séparation fût très dure… Et j’ai eu LE déclic, je me suis dis PLUS JAMAIS !

Le déclic !

C’est à partir de ce moment là que j’ai créé, fin 2017 mon auto-entreprise pour proposer mes services et mes compétences aux entreprises françaises et gagner mes revenus en ligne.

Mon objectif était bien sûr de travailler de n’importe où pour pouvoir continuer à voyager et surtout rester près de mon chéri en Thaïlande.

Pendant toutes ces années je continuais à créer des sites internet, à gérer des réseaux sociaux, à créer des publicités, à rédiger… je me suis donc diriger vers ces missions que je connaissais le mieux et que j’ai appris pendant mon master en marketing et mes expériences professionnelles.

Le démarrage a pris un peu de temps, le temps que je me fasse connaître et que je trouve les bonnes astuces pour gagner mes revenus et trouver mes clients.

Cela a pris 1 an pour que je gagne suffisamment d’argent pour en vivre. Aujourd’hui, ça fait plus de 5 ans que je vis de mes revenus en ligne, je peux économiser de l’argent et j’ai même embauché 2 personnes.

Alors, je ne vais pas essayer de vous en mettre plein la vue et vous dire que je gagne 50 000 euros par mois, comme certains le font, car c’est faux. 🙂 J’aimerais bien mais hélas je n’y suis pas. ^^ Cependant, je gagne suffisamment pour vivre une vie de digital nomad et économiser de l’argent tous les mois.

Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2021, j’ai changé de statut pour passer en Entreprise Individuelle au réel simplifié, assujettie à la TVA. Ce changement était nécessaire puisque je dépassais le plafond annuel pour être non assujettie à la TVA et pour pouvoir rester en micro-entreprise. De plus, j’ai recruté du personnel afin de m’aider dans mon agence marketing puisque j’étais complètement débordée.
Nous travaillons toutes les 3 en télétravail de n’importe où et pour la petite histoire : mon employée est une amie rencontrée en Thaïlande, qui était instructrice de plongée et que j’ai formé de A à Z au métier de Community Manager 😉